Victime de violences conjugales ou familiales

La vie de couple et la vie de famille ne sont pas toujours un « long fleuve tranquille ».

Les médias se font régulièrement l’écho d’affaires de violences conjugales ou familiales.

Les Pouvoirs Publics ont pris conscience du trop grand nombre de cas de violences et prennent régulièrement des mesures pour venir en aide aux victimes.

Dans une telle situation, il n’est pas aisé de se défendre et de s’en sortir car la situation d’emprise est plus ou moins grande.

Lorsque l’on parle de violences, l’on pense spontanément aux violences physiques, mais attention, il y a différentes formes de violences, et pour les identifier, une victime doit être dûment informée.

Par ailleurs, les études démontrent qu’un environnement violent a également des répercussions sur les enfants : l’exposition aux violences est une violence pouvant dans certains cas entraîner des troubles (troubles de l’apprentissage, addictions, problème de surpoids ou au contraire d’anorexie….).

La prise de conscience pour une victime n’est pas évidente, et il lui faut s’armer de courage avant de « pousser la première porte » et d’enrayer le processus, lequel est plus complexe qu’il n’y paraît.

Une victime doit savoir qu’elle peut être accompagnée par différents intervenants et l’Avocat joue un rôle majeur pour ce faire, tant sur un plan civil que pénal.

Sur un plan civil, la saisine du Juge aux Affaires Familiales peut aboutir au prononcé d’une ordonnance de protection protégeant la victime et ses enfants.

Sur un plan pénal, une victime peut déposer plainte, ce qui peut aboutir à des poursuites pénales et à une condamnation.

Un avocat connaît ces différentes procédures et leur finalité pour protéger une victime de violences.

En tout état de cause, notre cabinet peut accompagner les victimes de violence pour l’ensemble de ces démarches, et rappelle qu’un numéro vert existe - le 3919 – utile et pouvant être déterminant pour mettre enfin un terme au cycle des violences.

Me Mélanie ROBIN, Avocat au Barreau de MARSEILLE, le 18 janvier 2022

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